La journée était particulièrement calme, les passages dans la rue était rare, à croire que tout le monde avait décidé de rester chez soi aujourd'hui. Comme moi sauf que pour moi ça relevait plus d'une obligation plutôt que d'un choix. Mais bon, j'avais décidé, dans les prochains jours, de faire ami-ami avec une sorcière afin de la convaincre de jeter un sort sur une de ces fichus bagues. Je n'allais pas rester toute ma vie - et elle risquait d'être longue - enfermée, à éviter le jour et le soleil. Bref, Matthew n'était pas à la maison mais il m'avait promis de ne pas rentrer trop tard, de toute façon je n'allais pas le forcer à rester ici. J'étais en train de regarder la télé, c'est ce que je faisais pratiquement tous les jours. Dire qu'il fût un temps où cela n'existait pas, comment aurais-je fais ? Il allait faire nuit dans peu de temps, j'allais enfin pouvoir sortir, la journée ne commençait que maintenant pour moi. Difficilement mais avec un courage fou - ou pas - je me levais du canapé afin d'aller dans la cuisine, la leçon de l'autre jour m'avait suffit, je devais me nourrir chez moi, à l'abri des regards pour éviter tous problèmes. Direction la cuisine, j'entendis sonner à la porte. Ah non, c'est une blague j'espère ? Pourquoi fallait-il toujours qu'on vienne me déranger lorsque j'étais en train de me nourrir ? Les gens m'en voulaient-il à ce point, inconsciemment peut-être, pour me faire ça ? Soupirant, j'allais attendre quelques minutes avant d'aller me nourrir pour éviter un autre problème. Mais comme je ne voulais voir personne, de la porte de la cuisine, je me mis à crier :

« Y a personne ! Faut revenir demain.. »

Je m'étais cru sur un répondeur là, non ? Logique que si j'étais en train de parler, il y avait quelqu'un mais bon, peut-être que cette personne sera découragée et au revoir.. Non ? C"'était trop beau pour être vrai.

Il était très tard mais je trainais encore dans les rues. Puis vue que je m'embêtais et qu'il faisait froid je décidais d'allée chez Kathleen lui rendre une petite visite nocturne, en plus je n'étais vraiment pas loin de chez elle. J'espérais qu'elle soit seule sans son copain, car je voulais rester un petit peu seule avec elle quoi... Une fois devant chez elle j'aperçus de la lumière en dessous de la porte d'entrer j'en conclues donc qu'il y avait quelqu'un. Je frappa à la porte doucement quand j'entendis Kathleen dire qu'il n'y avait personne, ce qui me fit rire en l'espace d'une seconde, avant de me mettre à taper de plus en plus fort dans la porte. "J'ai froid grouille toi d'ouvrir la porte. "

« Kathleen ouvre la porte s'il-te plait ! C'est Savannah... »

Il faisait maintenant totalement noir dehors et de plus en plus froid. Je sortis mon téléphone de ma poche de manteau et celui-ci indiquer 20h32. Puis-ce que celle-ci ne ce décida pas à m'ouvrir la porte et qu'en plus de sa ce soir je n'avais pas pris ma voiture je m'essaya par-terre le dos contre le mur et le téléphone à la main. Je décidais d'envoyer un texto à cette amie un peu chiante. " Kathleen je suis devant la porte viens m'ouvrir merde... " A peine le texto envoyer que je l'appela 36 fois au moins...

Bon d'accord, pour ne pas que la personne insiste, j'aurais pu tout simplement me taire & ne faire aucun bruit, la lumière n'était pas le plus important. Après tout j'aurais très bien pu oublier de l'éteindre avant de partir. Mais cette personne insistait en tapant de plus en plus fort et on me demandant d'ouvrir. D'ailleurs elle précisa que c'était Savannah. Non, je vous jure, je l'avais pas remarquée. Je répondis plus rien, espérant qu'elle parte mais elle m'envoya un texto puis me bombarda de coups de téléphones. Mais elle était pas possible, j'allais finir par la tuer - enfin non, j'étais pas comme ça mais quand même. Soupirant et levant les yeux au ciel, je me dirigeais vers la porte et l'entre-ouvrit juste histoire de la voir assise par terre - s'en était marrant - et de pouvoir lui parler face à face afin qu'elle évite de me démonter la porte en claquant dedans.

« Tu sais que ce n'est pas comme ça que je te laisserai entrer ? »

Cette fille avait le don de m'intriguer autant qu'elle me faisait rire. Une vraie boule de nerfs, impatiente en plus de ça. Est-ce que moi je débarquais chez elle & je la harcelais pour qu'elle m'ouvre ? Il me semble que non... De plus, c'était impolie, on prévenait toujours une personne avant d'arriver chez celle-ci mais apparemment, pas Savannah. Bon je la laissais entrer ou non ? Telle était la question.

« Alors on peut savoir pourquoi j'ai l'honneur d'avoir la visite de mademoiselle Slaveiro ? »

Il faisait super froid dehors et madame ne voulait pas m'ouvrir. Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi. Je ne lui avais rien fais ? Non ! On ne c'était pas non plus disputées. Elle voulait peut-être tout simplement être tranquille chez elle. Mais bon ce n'est pas ce qui allait m'empêchais de l'embêtée jusqu'à ce qu'elle m'ouvre. Je sais que je ne devrais pas car cela ne ce faisait pas mais j'étais une fille vraiment très têtu. Et j'allais pas attendre par terre sans rien faire en plus je tombais de fatigue. Et j'avais beau crier mon prénom. Puis je vis la porte s'entrouvrir et vue qu'elle n'étais qu'entrouverte je ne me suis pas mise debout. Mais Kathleen se mit à parler.

« Oui, je sais. Mais toi tu sais que si tu ne me laisse pas entrer je vais pas arrêter de t'embêter... »

Oui, même si il faisait froid et qu'il commençait à pleuvoir j'étais prêtes à l'embêter toute la nuit. Je n'avais qu'une envie pour le moment c'était de rentrer chez elle pour me réchauffée. Mais elle n'étais vraiment pas décidée à me laisser entrer.

« Je ne sais pas... Mais laisse moi entrée et je te donne un billets de 20. »

Je pris le porte-monnaies qui était dans ma poche, puis je sortis un billet de 20 avant de le tendre vers Kathleen. Bien quoi j'avais énormément d'argent autant en profiter pour me réchauffer les jours de pluies, non ? Moi je trouve que c'est une bonne idée en plus c'est une copine donc voilà. Et comme-ça je pourrais boire un ou deux café chez elle. Pratique Non ?

« Tiens, prend le mais laisse moi entrer s'il-te plait . »

Il est vrai que je savais qu'elle ne me laisserait pas tranquille. Pourtant je n'avais pas l'intention d'ouvrir la porte, plus qu'elle ne l'était. Je voulais un peu de tranquillité mais ce n'était pas de l'avis de mademoiselle Slaveiro. J'aurais dû m'en douter, jamais elle n'était de mon avis de toute façon. Un sourire aux lèvres je lui avais demandé pourquoi avais-je l'honneur de recevoir cette visite. Elle n'en savait rien elle-même. Non mais ça voulait dire quoi ça ? Du foutage de gueule et rien d'autre. En plus elle essayait de m'acheter avec un billet. Non mais c'était pas un hôtel ici, on payait pas pour y entrer, recevoir à manger, la chaleur et un lit. Pourtant elle semblait vouloir me le donner ce billet puisqu'elle me le tendit. Légèrement étonnée, je me mis à rire avant de lui répondre :

« As-tu vu écrit quelque part sur la façade : hôtel ? Non parce que si c'est le cas, il faut que je le retire de suite. Je te préviens, je ne sers ni boisson chaude, ni alcool, ni nourriture, je ne t'offre pas non plus de lit ou une place près de la cheminée... Pour ça, retourne chez-toi. »

Soupirant, je regardais dehors, il commençait à pleuvoir. Je n'étais pas cruelle, je n'allais pas laisser cette pauvre enfant dehors, sous le froid et la pluie, rentrer seule dans la nuit noire à la merci de n'importe qui ayant des intentions mauvaises. Vous ne trouvez pas que ça fait très film où on ressent de la pitié pour une personne ou on a peur pour cette personne, un genre de film d'horreur qui ne fait pas peur. Laissant la porte s'ouvrir, je me dirigeais vers mon canapé en criant à Savannah :

« Allez, entre & ferme la porte. J'ai pitié de toi, je peux pas te laisser dehors avec un temps pareil. Et pour le billet, tu le déposeras sur la petite table à l'entrée, ça me fait plaisir de te débarrasser de ton argent. »

Évidemment, je riais, je ne voulais pas de son argent, je n'en avais pas besoin. Mais avec Savannah, il ne serait pas étonnant qu'elle le fasse.

Il pleuvait et elle, elle ne voulait pas me laissée entrer chez elle. Elle me demandait si sur sa façade il était écrit « Hôtel » . Elle m'avait l'air parfaitement désagréable encore plus que d'habitude. Je lui tendais un billet de 20 pour qu'elle le prenne et surtout pour qu'elle me laisse entrer chez elle. Et pour être dans un endroit chaud, en tout cas bien plus chaud que dehors. Même si je sais qu'elle n'était pas du genre à être gentille. Elle n'aillait surement pas m'offrir un lait chaud et son lit pour la nuit enfin...

« Heu... Attend que je regarde. Ah, ben non il n'y a pas écrit hôtel sur ton mûrs c'est dommage. Et bien je me doute bien que tu ne vas pas m'offrir une boisson chaude ou un coin bien chaud. Tu n'es qu'un monstre sans cœur ! »

Je disais ça pour rire. Enfin ce que je disais n'était pas totalement faux. Mais moi je ne le savais pas. Elle poussa la porte pour l'ouvrir en se dirigeant sur vers le canapé. Une fois la porte ouverte elle cria mon prénom. Je me suis donc mises debout pour savoir ce qu'elle voulait mais avant d'entrer j'avais attendue qu'elle finisse de parler. Elle me disais d'enter, que je lui faisais pitié. J'entre alors dans la maison de Kathleen, puis ferma la porte en parlant.

« Moi, je te fais pitié. Et, ben. Enfaite, dis moi tu fais des efforts tu as pitié des gens. »

Elle me disait de déposer mon billet sur la table dans l'entrée. Même si je savais qu'elle rigolait, je lui es tout de même déposais sur la table.Et oui j'avais beaucoup d'argent autant qu'il serve à quelque chose. Puis je suis ensuite partit voir Kathleen qui était dans le canapé.

« Je peux au moins m'asseoir sur le canapé ou c'est trop demandé ? »

Je restais debout jusqu'à ce qu'elle me dise de m'asseoir sur le canapé, ou bien par terre ou encore de rester debout. Enfin, c'était Kathleen...

Un monstre sans coeur ? Si seulement elle savait... Bon elle n'avait pas raison sur toute la ligne, j'étais, certes, un monstre si elle le voulait mais j'avais un coeur. Du moins je n'étais pas ce genre de monstre la vidant de son sang sans aucune raison. Pour l'instant. Un sourire m'échappa en entendant cette phrase, ça y est, c'était définitif, cette fois-ci elle devait vraiment me prendre pour une folle. Malgré ce sourire, je ne relevais pas sa remarque, la laissant entrer et me dirigeant vers le canapé. « Qui a dit que j'avais pitié des gens ? J'ai seulement pitié de toi, c'est différent. » C'est vrai, en réalité elle était mon amie, je l'aimais bien. Elle ne devait pas avoir cette impression mais si elle pensait vraiment que je la détestais, elle ne viendrait pas me harceler à toute heure de la journée ou de la nuit, pour tout et n'importe quoi. Si j'étais aussi distante avec elle j'avais évidemment mes raisons. D'abord j'avais appris, sans qu'elle ne me dise quoi que se soit, que son ancien petit ami était mort, tué par des vampires. Forcément, elle les détestait tous. Si elle savait qui j'étais, elle me détesterait et peut-être essayerait-elle de me tuer ? Ne voulant pas gâcher sa vie, en lui demandant d'oublier ou de partir et ne voulant pas non plus me faire tuer, je restais discrète. Sauf qu'il était dur de tout lui cacher, je préférais donc être froide avec elle et ne pas être trop proche, quitte à passer pour la méchante ou pour "un monstre sans coeur" comme elle savait si bien le dire.

Je sortis de mes pensées lorsqu'elle arrive près de moi, me demandant si s'asseoir dans le canapé était trop. Non, je pense pouvoir accepter ça plus ou moins facilement. Après tout, c'est beaucoup plus simple pour discuter. « Je pense que je vais réussir à supporter ça. Vas-y, je t'en pris, assieds-toi ! » Lui dis-je avec un faux sourire qui se voulait gentil. C'est fou ce qu'on allait s'ennuyer, je n'avais pas envie de discuter, elle n'était surement pas venue pour une raison bien précise. Soupirant, regardant autour de moi pour montrer mon ennuie, j'enchainais quand même : « Tu as soif ? Non ! Tant mieux, je n'avais pas envie de me lever. » Je me faisais la conversation, je lui parlais mais je faisais moi-même, question - réponse. En plus simple, j'étais polie de lui demander si elle avait soif mais je ne voulais pas me lever donc soif ou non, elle n'aurait rien. « Sinon, toujours pas décidé à me raconter cette fameuse histoire, inconnue de tous, que tu caches si bien ? » Je cherchais les ennuis là mais avec un peu de chance elle ne s'énerverait pas, elle changerait de conversation comme elle savait si bien le faire.

Je disais que c'était un monstre sans cœur, même si je ne le pensais pas. Enfin pas totalement... Elle était tout le temps sec avec moi , je ne savais pas pourquoi d'ailleurs. Je savais très bien qu'elle m'aimait bien, mais je ne savais pas si elle parlait comme ça à tous le monde ou seulement à moi. Enfin, je ne voulais pas lui demander car ma question même pas encore terminée que je serais déjà à la porte. Moi, je fais pitié ? Non, mais c'est la meilleurs j'ai de l'argent je suis censée faire pitié à personnes. Et elle, elle a pitié ? Non, mais elle rigole... Mais apparemment juste de moi.

« Quoi ? Mais je ne fais pas pitié ! Et, toi avoir pitié, mais tu as bu ou quoi ? »

Enfin, moi j'aimais bien la taquiner cette petite. Puis quand elle me dit d'entrer j'ai obéis et je me suis dirigée vers le canapé de Mattew et de Kathleen et j'ai demandée a la demoiselle si m'asseoir sur son canapé était trop demandé ou si elle voulait bien que le fasse.

« Trop gentille ! Ne t’inquiète pas je ne vais pas salir ton canapé. Ma robe et propre je l'ais mises avant de partir et mes bottes sont neuves c'est la premières fois que je l'ais mets. »

Elle me faisait quand même un petit sourire qui n'avait pas l'air très vrai. Elle avait l'air de s'ennuyer en regardant tout autour d'elle, mais pour tout vous dire moi aussi je m'ennuyer ça faisait cinq minutes que j'étais la et on n'avait pas encore sortit une parole. D'un coup elle a fait un monologue. Une vrai folle.

« Tu nous fais un monologue là ? Et, de toute façons je n'ai pas soif. »

Elle est folle cette fille. Elle me demande si j'ai soif et elle se dit non, alors que je ne lui ais même pas encore répondu. De toute façons je n'avais pas soif. Et je pense que c'est sa fainéantise qui est passé devant tout. Quand elle me dit que je n'était toujours pas décidé à lui raconter cette fameuse histoire, inconnue de tous, que je cache si bien. J'ai tout de suite pensée à mon passé. Je me suis mise à ouvrir grand mes yeux, et à trembler.

« Ah! Déjà, il faut que je prenne mes médicaments qui... qui sont restaient chez moi. A demain ! »

Je me suis levée du canapé en faisait un sourire inquiet a Kathleen. J'ai pris mon sac pour le mettre sur mon épaules et j'ai pris mon manteau pour le mettre sur mon bras. Et je me suis dirigeais vers la porte d'entrée...